La Vierge Marie au matin de Pâques (Zeffirelli)
En cette toute fin du temps pascal, alors que, dans notre société, s’amorce timidement le déconfinement tant attendu, l’Église, elle, s’ouvre spirituellement (et physiquement en certains endroits) à la joie de la Pentecôte!
« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur » s’exclamait la Vierge lors de sa visite à sa cousine Élisabeth (Luc 1, 46) … et il est probable qu’elle expérimenta cette même exultation au matin de Pâques ainsi qu’au soir de la Pentecôte! La joie spirituelle est un fruit de l’Esprit. Il ne s’agit pas de l’enthousiasme passager que peut susciter l’écoute de la Parole et qui disparaît souvent dans l’épreuve. La véritable joie spirituelle des croyants est plus profonde et elle se manifeste souvent dans les difficultés de toutes sortes qui exigent générosité et fidélité. Cette joie, que le monde ne peut connaitre ni même désirer, découle de la foi éprouvée! Ainsi, les Apôtres ne cessent-ils de surabonder de joie dans leurs épreuves : « Dans la mesure ou vous participez aux souffrances du Christ, dit saint Pierre, réjouissez-vous » (2 Pierre 4, 13); « Tenez pour une joie suprême, mes frères, d’être en butte à toutes sortes d’épreuves » ( Jacques 1,2); « Je surabonde de joie dans toutes nos tribulations », avoue saint Paul ( 2 Cor 7, 4).
WOW! Déçus peut-être?? Ce fruit de l’Esprit n’est donc pas quelque chose de passager qu’on pourrait obtenir automatiquement à la fin d’une neuvaine! Ce temps de prière, qu’est une neuvaine, prépare le cœur à quelque chose de bien plus robuste et de bien plus grand: le don d’une charité rayonnante qui pousse à sortir du cénacle de notre confort personnel! On aime penser à la Vierge Marie dont le cœur fut transpercé d’un glaive au Calvaire mais qui expérimenta, par la suite, la joie de l’enfantement de l’Église. On comprend mieux également notre propre joie à la Pentecôte, celle qui nous inspire à vivre pleinement notre vie d’enfants de Dieu. Notons que cette joie spirituelle ne saurait exister sans une conversion de tout soi-même dans la recherche quotidienne du plus parfait: « Ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d’en-haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu. Songez aux choses d’en-haut, non à celles de la terre » (Colossiens 3, 1-2).
Le temps de la Pentecôte (appelé maintenant « temps ordinaire ») s’échelonnant sur 34 semaines, je ne puis que vous souhaiter, à vous tous, la joie d’une constante recherche des choses qui plaisent à Dieu!
Thank you – that is a wonderful reflection.
There is often talk from non-Catholics saying « but do you know Jesus? » Obviously, they have little understanding of our faith. When I ask them « but do you know the Holy Spirit? » they respond with totally blank looks. Very few see Him as the Third Person of the Holy Trinity.
For me, the immense richness of the Holy Spirit should imbue our lives with the Light of Christ, for He is our advocate, our impetus, which leads us to the Sacred Heart.
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