
L’Ascension du Christ ( Fresque de Giotto, Padoue, 14e siècle)
« Lorsque le Seigneur partit vers les hauteurs des cieux, les Apôtres ne furent affectés d’aucune tristesse, mais comblés d’une grande joie. Certes, c’était pour eux un motif puissant et indicible de se réjouir puisque la nature humaine recevait une dignité supérieure à celle de toutes les créatures célestes; elle allait dépasser les chœurs des anges et monter plus haut que les archanges; les êtres les plus sublimes ne pourraient mesurer son degré d’élévation, car elle allait être admise à trôner auprès du Père éternel en étant associée à sa gloire, puisque la nature divine lui était unie dans la personne du Fils. » (Homélie pour l’Ascension, saint Léon le Grand, SC 74, 136-138)