« De son sein couleront des fleuves d’eau vive. Il parlait de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui » (Jean 7, 37-38).
Le but de la mission de Jésus sur terre était, et demeure toujours, de nous baptiser dans l’Esprit Saint. Au Calvaire, l’apôtre Jean n’a pas manqué de discerner dans le coup de lance et l’écoulement subséquent d’eau et de sang une image de cette mission universelle de salut.
Et c’est dans ce même évangile que Jésus parle de son corps comme étant le temple par excellence (« Détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai » Jean 2, 19). Il est donc tout indiqué d’appliquer au corps de Jésus cette prophétie d’Ézéchiel (ch. 47) concernant une eau mystérieuse qui prend son origine au côté droit du futur temple pour s’écouler vers la Mer morte en devenant peu à peu un fleuve imposant qui assainit tout ce qu’il rencontre. Depuis 2000 ans, que de grâces ont rejailli sur l’humanité en quête de guérison et de salut!
La Fête du Cœur de Jésus, rappel important des sentiments humains du Fils de Dieu, dépasse donc l’horizon d’une simple dévotion pour devenir une brillante représentation de l’histoire du salut depuis le coup de lance. Puisse cette célébration récurrente devenir pour nous, âmes contemplatives, une source bénéfique de méditations ecclésiales, tout à l’honneur de Celui qui nous entraîne à sa suite dans la conquête du monde et l’établissement du Règne de Dieu.
Beauté de cet article ! Oui le Coeur de Dieu ne sait qu’aimer, image du bonheur parfait, car cela donne la paix parfaite, à laquelle nous aspirons tous, quoiqu’à des des degrés divers. Quelle grâce de pouvoir recevoir Son Esprit qui nous donne tout ! Moi qui ai si peu de confiance en moi, j’ai en revanche une confiance absolue en Lui, heureusement !
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