Entrée triomphale à Rome après la défaite des ennemis
Lors du retour à Rome d’un général, après une victoire éclatante, deux catégories de personnes étaient associées à son cortège triomphal: les vainqueurs et les vaincus! Pour les premiers, l’odeur de l’encens offert à cette occasion était un appel à la réjouissance, tandis que pour les vaincus, cette odeur annonçait déjà leur mort prochaine … vae victis, malheur aux vaincus !
Est-ce que saint Paul aurait assisté à un tel cortège lors de son séjour à Rome? Peu probable, car ces triomphes étaient somme toute assez rares mais il en aura certainement entendu parler et cela l’aura sans doute impressionné. Toujours est-il que dans sa deuxième lettre aux chrétiens de Corinthe, parlant de ses nombreux voyages missionnaires, il n’hésitera pas à utiliser cette image: « Grâce soit à Dieu qui, par le Christ, nous emmène en tout temps dans son triomphe et qui, par nous, répand en tout lieu le parfum de sa connaissance. De fait, nous sommes pour Dieu la bonne odeur du Christ, pour ceux qui se sauvent et pour ceux qui se perdent; pour les uns, odeur de mort qui conduit à la mort, pour les autres, odeur de vie qui conduit à la vie. Et qui est à la hauteur d’une telle mission? » (2 Corinthiens 2, 14-16)
Tout baptisé, étant envoyé par Jésus, devient «missionnaire» mais chacun à sa façon. Nous sommes donc, nous aussi, entraînés dans le cortège triomphal du Christ et destinés à répandre alentour de nous la bonne odeur de l’évangile: fidélité, patience, bonté, miséricorde, engagement. Que ce parfum soit méconnu ou mal interprété par certains ne doit pas nous faire baisser les bras car beaucoup de nos contemporains attendent de nous ce témoignage. Cette connaissance de Jésus ou, comme l’appelle saint Paul, ce trésor, « nous le portons dans des vases d’argile pour qu’on voie bien qu’il ne vient pas de nous mais de Dieu ». Malgré notre indignité, nous sommes établis comme signes de contradiction, à l’exemple du Christ. Nous nous devons de laisser l’Esprit Saint parler par nous et en nous quelles qu’en soient les conséquences.
Être la bonne odeur du Christ… une tâche ambitieuse à nous couper le souffle mais, comme le remarque humblement le même apôtre, Qui est à la hauteur d’une telle mission?
sans doute pas l’être humain et toutes ses imperfections.
Pouvez vous me dire si ce sont les juifs ou les romains qui ont tués le christ? Rome la toute puissante et jésus était issu de David donc n’est-ce pas parce que Jésus était juif qu’il a été remis ça sur le dos des juifs?? Merci:) je suis chrétienne et je ne cesse de chercher.
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Les autorités juives (donc pas nécessairement tous les juifs) voulaient se débarrasser de Jésus mais … ils n’avaient pas le pouvoir de le tuer. Donc il l’ont accusé de sédition devant le tribunal romain pour le faire périr comme incitateur de révolution. Ces autorités juives sont donc les vrais meurtriers de Jésus; l’autorité romaine ne fut que l’instrument.
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et ponce Pilate s’en ai lavé les mains quelle hypocrisie! l’homme ne mérite pas d’être sur terre du reste il va disparaître c’est sur!
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