Martyrs missionnaires de la Nouvelle-France

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En ce 26 septembre, les Canadiens fêtent leurs Patrons secondaires,  huit jésuites français qui ont donné leur vie pour l’avancement du Royaume de Dieu en Amérique du Nord. Canonisés par le pape Pie XI en 1930, leur fête liturgique est célébrée collectivement le 19 octobre par l’Église universelle.

Cinq de ceux-ci sont morts en territoire canadien avec à leur tête le père Jean de Brébeuf (†1649) et trois en territoire américain avec à leur tête le père Isaac Jogues (†1646). Voici quelques extraits de leurs écrits qui révèlent une vie mystique intense:

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Né à Bayeux, saint Jean de Brébeuf nous a laissé un Carnet spirituel où il écrit:  « Oui, je t’en fais le vœu, mon Sauveur Jésus: jamais, autant qu’il dépendra de moi, je ne me déroberai à la grâce du martyre, si un jour, dans ton infinie miséricorde, tu dois me la proposer, à moi ton indigne serviteur. (…) Mon Dieu, comme  je souffre de ce que tu ne sois pas connu, de ce que cette région barbare ne soit pas encore toute entière convertie à toi, de ce que le péché n’en soit pas encore expulsé! Assurément, mon Dieu, si tous les châtiments, aggravés par de cruels supplices, qui sont infligés aux prisonniers dans cette région, devaient tomber sur moi, je m’offre à eux de grand cœur pour être seul à les souffrir. »

Natif d’Orléans, saint Isaac Jogues fut fait prisonnier en 1642, torturé et traité comme unisaacjogues esclave. Délivré par des marchands hollandais, il retourne en France mais l’amour des Iroquois l’emporte sur l’appréhension de nouvelles souffrances. Il sera martyrisé peu de temps après avoir écrit les mots suivants:  « Le cœur me dit que, si j’ai le bien d’être employé en cette mission, j’irai et je ne reviendrai pas, mais je serai heureux si Notre Seigneur voulait achever le sacrifice où il l’a commencé, et que ce peu de sang que j’ai répandu en cette terre fût comme les arrhes de celui que je lui donnerais de toutes les veines de mon corps et de mon cœur. Enfin, ce peuple-là est pour moi un époux de sang, je me suis fiancé à lui par mon sang. Que notre bon Maître, qui se l’est acquis par son sang, lui ouvre, s’il lui plaît, la porte de son Évangile, comme aussi aux quatre nations, ses alliées, qui sont proches de lui. »

A propos moinillon

jacques172.com
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