L’Église face au 5e commandement de Dieu

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« Tu ne tueras pas » est le cinquième des 10 commandements de Dieu, commandements acceptés par l’Église comme base de sa doctrine révélée. Le Christ en effet n’est pas venu abolir mais accomplir la loi de Moïse dont les dix commandements sont le fondement (Matthieu 5, 17). Par ailleurs, tous les commandements peuvent se résumer dans la charité, selon les paroles mêmes du Maître : « À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13, 35). En tant que catholiques, que devons-nous penser des divers courants d’idées concernant la peine capitale, l’euthanasie, le suicide assisté et l’avortement ? Voici quelques éléments de réponse donnés dans le Compendium du Catéchisme de l’Église catholique :

470. Qu’interdit le cinquième commandement ?

Le cinquième commandement interdit comme gravement contraires à la loi morale:

  1. L’homicide direct et volontaire, ainsi que la coopération à celui-ci.
  2. L’avortement direct, recherché comme fin et comme moyen, ainsi que la coopération à cet acte, avec la peine d’excommunication, parce que l’être humain, dès sa conception, doit être défendu et protégé de manière absolue dans son intégrité.
  3. L’euthanasie directe, qui consiste à mettre fin, par un acte ou par l’omission d’une action requise, à la vie de personnes handicapées, malades ou proches de la mort.
  4. Le suicide et la coopération volontaire à celui-ci, parce qu’il est une offense grave au juste amour de Dieu, de soi-même et du prochain ; quant à la responsabilité, elle peut être aggravée en raison du scandale ou diminuée par des troubles psychique

471.  Quelles procédures médicales sont autorisées quand la mort est considérée comme imminente ?

Les soins habituellement dus à une personne malade ne peuvent être légitimement interrompus. Par contre, sont légitimes le recours à des analgésiques n’ayant pas comme finalités la mort, ainsi que le renoncement à « l’acharnement thérapeutique », c’est-à-dire, à l’usage de procédés médicaux disproportionnés et sans espoir raisonnable d’une issue favorable.

472. Pourquoi la société doit-elle protéger tout embryon ?

Le droit inaliénable à la vie de tout individu humain, dès sa conception, est un élément constitutif de la société civile et de sa législation. Quand l’État ne met pas sa force au service des droits de tous, et en particulier des plus faibles, parmi lesquels les enfants conçus non encore nés, ce sont les fondements mêmes de l’état de droit qui sont minés.

473. Comment éviter le scandale ?

Le scandale, qui consiste à porter autrui à faire le mal, est à éviter en respectant l’âme et le corps de la personne. Si l’on porte délibérément autrui au péché grave, on commet une faute grave.

474. Quels devoirs avons-nous envers le corps ?

Nous devons porter une attention raisonnable à la santé physique, la nôtre et celle d’autrui, en évitant le culte du corps et toutes sortes d’excès. Doivent aussi être évités l’usage de stupéfiants, qui causent de graves dommages à la santé et à la vie humaine, et aussi l’abus de nourriture, d’alcool, de tabac et de médicaments.

475. Quand les expérimentations scientifiques, médicales et psychologiques sont-elles moralement légitimes sur les individus ou sur des groupes humains?

Elles sont moralement légitimes si elles sont au service du bien intégral de la personne et de la société, sans risques disproportionnés pour la vie et l’intégrité physique et psychique des individus, qui doivent être, au préalable, informés et consentants.

476. Avant et après la mort, le prélèvement et le don d’organes sont-ils autorisés ?

Le prélèvement d’organes est moralement acceptable avec le consentement du donneur et sans risques excessifs pour lui. Pour que soit réalisé l’acte noble du don d’organes après la mort, on doit être pleinement certain de la mort réelle du donneur.

477. Quelles sont les pratiques contraires au respect de l’intégrité corporelle de la personne humaine ?

Ce sont : les enlèvements et les prises d’otages de personnes, le terrorisme, la torture, les violences, la stérilisation directe. Les amputations et les mutilations d’une personne ne sont moralement acceptables qu’à des fins thérapeutiques pour la personne elle-même.

478. Comment doit-on prendre soin des mourants ?

Les mourants ont le droit de vivre dans la dignité les derniers moments de leur vie terrestre, et surtout avec le soutien de la prière et des sacrements, qui les préparent à rencontrer le Dieu vivant.

479. Comment doivent être traités les corps des défunts ?

Les corps des défunts doivent être traités avec respect et charité. L’incinération est permise à condition qu’elle soit réalisée sans mettre en cause la foi en la résurrection des corps.

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2 Responses to L’Église face au 5e commandement de Dieu

  1. Avatar de Poitras Marco Poitras Marco dit :

    https://www.google.com/url?q=http://www.maria-valtorta.org/Thematiques/Ame.htm&sa=U&ved=2ahUKEwiCqZeWju6AAxWzXqQEHcULBlcQFnoECAoQAg&usg=AOvVaw09n3jiPszgseK4VM7TwLRa

    Pour les embryons en surnombre à mon avis il faut détruire car ça cause plus d’ennuis que d’autres chose. Et Jésus n’insuffle l’âme qu’8 semaine après la conception

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