La pandémie du Coronavirus a obligé une bonne partie de nos contemporains a s’isoler chez soi … un peu à la manière des Chartreux dans leurs cellules monastiques! Au début du Carême, j’avais prévenu mes lecteurs/trices de ne pas se laisser distraire trop facilement par les mauvaises nouvelles. Or, voici que la Providence a jugé bon se servir justement d’une très mauvaise nouvelle pour nous faire comprendre, bien malgré nous, la dimension éphémère de la vie en société.
Au-delà de l’aspect santé, c’est surtout l’aspect social et économique qui risque d’avoir des répercussions importantes sur notre vie de chaque jour. L’homme moderne s’est habitué à un niveau sans précédent de confort et de sécurité qui lui permet de repousser l’échéance de sa mort et de mettre quasiment au rancart toute réflexion sur une quelconque vie dans l’au-delà. Or, voilà que tout a basculé en très peu de temps: les moyens de transport sont devenus suspects, les attroupements dangereux, les services essentiels limités et l’avenir à court terme problématique.
En tant qu’ermite urbain, je dois avouer que je me sens « moins seul » actuellement ! Le confinement des personnes âgées, entre autres, est devenu une réalité palpable: certains vont en profiter pour s’adonner à l’écoute de la musique ou de la télé, d’autres à la lecture. À ceux et celles qui ont à cœur de faire un bon carême, je vous suggère d’ouvrir votre bible ou encore tel ou tel ouvrage de spiritualité qui aide à la réflexion. Profitons de la solitude pour en faire des moments de silence consacrés à l’écoute de l’Esprit qui nous habite. Demeurons surtout unis dans la prière et, avec l’Église toute entière, essayons de vivre une saine préparation aux Fêtes pascales qui approchent!
Amen – at least some positivity Fr, thank you for In silence we find ourselves in God.
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