Comme tout bon juif de son temps, Paul de Tarse attendait avec impatience le Messie promis à Israël. Quelle ne fut pas sa surprise, une fois converti, de découvrir que le salut tant désiré n’était pas réservé uniquement aux fils de la Promesse mais à tout homme de bonne volonté. « Ce mystère resté caché depuis les siècles, écrivait-il aux païens convertis de Colosse, c’est le Christ parmi vous, l’espérance de la gloire! » (Colossiens 1, 26 s)
Si Dieu a entouré avec beaucoup d’affection, et durant de longs siècles, ce petit peuple de nomades descendant d’Abraham, c’est qu’il avait depuis toujours un plan merveilleux pour tous les peuples de la terre et même pour toute la création: « se réconcilier toutes choses par le Christ, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix » (Col 1, 20). La visite des Mages à Bethléem fut donc un avant-goût de cette future participation des peuples à l’héritage de bonheur promis à Israël. Et c’est pourquoi Paul nous invite « à rendre grâce au Père qui nous a appelés à avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Col 1, 12).
Hélas! De même que beaucoup de coreligionnaires de Jésus ont refusé ce partage qui leur paraissait injuste, de même aujourd’hui (l’histoire tendant à se répéter) plusieurs chrétiens hésitent à élargir ce bonheur au reste du monde, pensant ainsi demeurer fidèles à l’enseignement du Christ … et c’est malheureusement la position tenue par certains catholiques qui n’en finissent pas de critiquer le pape François pour son ouverture en matière d’œcuménisme et de relations avec les autres religions. Remarquons que cette étroitesse d’esprit se rencontre spécialement, mais non uniquement, chez les nostalgiques du « bon vieux temps » (celui qui précéda Vatican II) alors qu’on avait de l’Église une image de forteresse, séparée du monde, et unique dépositaire de la Vérité.
Dieu merci, le Christ veille … lui qui est la tête du Corps, c’est-à-dire de l’Église. Ce Corps du Christ n’est pas une momie, toute belle dans son immobilité, mais un organisme vivant qui ne cesse de grandir. Puissions-nous continuer à nous laisser instruire par ses représentants attitrés et à nous réjouir de l’instauration progressive d’un royaume (celui du Christ), royaume global et universel dépassant facilement et fort heureusement toutes nos attentes. Amen!
So true but very difficult to digest at times Fr.
Today my priest said similar words but it leads many in our community (who are converts via marriage, perhaps not converts of the heart) to think that ‘all churches are the same’ – so the explanation to them and all of us, needs to be very carefully worded – which he did not do!
How do we explain that there ARE heresies, that those who hate God’s mother and Catholics because of their love of her, cannot be acceptable to Him who loves her more than we could possibly know?
How do we explain that the Sacraments are the truth and real and His presence in the Holy Eucharist – only within the Catholic Church – is the Truth alone – but these who drink grapetiser and eat pieces of bread – that is NOT the Real Presence nor is it a Sacrament?
And more and more?
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This is a one-by-one explanation whose dire necessity is obvious. From the Pope down, we priests have to explain and explain and explain … otherwise the media will simplify and possibly falsify our sayings.
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So difficult – I see such problems stemming from this, all around me!
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