Vos mains me tendent les rameaux
pour l’heure du triomphe:
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi blesserez-vous mon front
de ronce et de roseaux,
en vous moquant ?
◊
Je viens monté sur un ânon,
en signe de ma gloire:
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi me ferez-vous sortir
au rang des malfaiteurs,
et des maudits ?
◊
Voici que s’ouvrent pour le Roi
les portes de la Ville:
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi fermerez-vous sur moi
la pierre du tombeau
dans le jardin ?
♠
(Didier Rimaud)
Merci infiniment pour ce magnifique poème de Didier Rimaud. Admirons l’extrême humilité du Roi de l’univers qui n’a pas hésité à livrer Son Fils unique à notre vindicte, à nos outrages, jusqu’à la mort la plus infâme. Quelle doit être notre reconnaissance à la Très Sainte Trinité pour le cadeau immense offert pour nous, le cadeau de la vie éternelle. Tous nos tracas et difficultés, bien lourdes parfois, pèsent bien peu à côté de cela !
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Il serait intéressant de confronter cela avec les idées émises par le philosophe belge Emmanuel d’Hooghvorst dans « Le Fil de Pénélope » (Éditions Beya).
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