Tout au long de l’Année jubilaire de la Miséricorde (qui se terminera bientôt), le Pape François n’a pas cessé de faire référence à deux paraboles évangéliques: celle du Fils prodigue et celle du Bon samaritain. Et avec raison, car alors que la première nous ouvre à la miséricorde divine envers nous, la deuxième nous incite à exercer la miséricorde envers les autres. L’une nous fait faire une expérience des plus consolantes et l’autre nous pousse à la partager. François nous a souvent rappelé qu’on ne peut réellement aider les autres si l’on n’a pas eu l’humilité d’accepter d’être soi-même aidé par Dieu. «Personne ne peut donner ce qu’il n’a pas reçu» disait-il lors de la canonisation de mère Teresa de Calcutta, en expliquant que la vie féconde de la nouvelle sainte s’était enracinée dans la joie d’être pardonnée.
À vrai dire, toutes les années jubilaires romaines peuvent se réduire à un unique message: Dieu nous aime! Alors, pourquoi le craindre, pourquoi avoir peur de Lui? Élisabeth de la Trinité, récemment canonisée elle aussi, aimait répéter: « Dieu est mon père et il est tout-puissant, alors … pourquoi avoir peur? » Avouons-le, le souvenir de nos infidélités passées est souvent la cause de nos hésitations à nous ouvrir à cette confiance. Jésus est donc venu proclamer et souligner à sa façon une vérité déjà pressentie des juifs pieux :
« Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour;
il n’est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches;
il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. »
(Psaume 103, 8-10)
Merci beaucoup pour ce très bel article. Cela me rappelle le très beau poème de Thérèse de L’Enfant Jésus : « Moi si j’avais commis tous les crimes possibles, Je garderais toujours la même confiance… ». Quelle est belle, cette infinie confiance qui fait tout notre bonheur ! Comme nous devons nous jeter dans les bras du Père, dans Son Cœur brûlant de miséricorde !
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