Brève réflexion sur l’agir de nos gouvernants
En tant qu’ermite je me permets tout au plus une demi-heure de télé par jour et ce uniquement pour me tenir au courant des nouvelles … et c’est amplement suffisant! Le flux d’immigrés est évidemment à la une … ainsi que les pours et les contres. Le gouvernement canadien comme tout autre gouvernement a des choix à faire; en tant que citoyen et en tant que chrétien je me dois d’encourager les autorités à ouvrir les portes à ceux qui sont démunis de tout. Aucun scrupule à ce sujet.
«Rendez à César ce qui est à César» nous dit Jésus et cela implique beaucoup plus qu’un Oui à telle ou telle décision gouvernementale … cela implique tantôt une remarque, tantôt un conseil ou même un reproche en vue du bon fonctionnement de la société. Or notre gouvernement (comme beaucoup d’autres d’ailleurs) donne l’impression de ne voir les choses qu’à court terme. Je m’explique: tous savent que nous sommes confrontés à l’immigration d’une ethnie qui malheureusement n’est pas assimilable (il suffit de penser à la France … plus d’un million!) et comme me disait un ami libanais: «ces gens-là sont très paisibles lorsqu’ils sont minoritaires mais gare au jour où ils deviennent majoritaires.» Tout gouvernement a l’obligation de voir à la bonne entente entre les ethnies qui composent le pays; s’il laisse planer une incertitude quant à l’avenir de ce modus vivendi, il laisse alors le champs libre aux mouvements extrémistes qui, forts des aspirations légitimes de la population, risquent d’élever la voix pour défendre le statut quo. Par contre, ces mouvements nationalistes, comme on le voit en France et aux États-Unis, ne doivent pas être taxés trop vite de «fascisme» ou autres termes semblables car ils ne font que puiser dans les principes de base qui soutiennent la stabilité d’une nation.
Devant ce flux migratoire «spécial», l’absence de politiques à long terme ne peut que créer un vacuum dont plusieurs peuvent profiter pour déstabiliser le pays. Face à l’avenir, la naïveté n’est pas une réponse valable. On ne règle rien en faisant l’autruche …!