
Paul et son compagnon chantent les louanges de Dieu (Actes 16,25)
Tout être humain désire le bonheur car il en va de son aspiration la plus profonde : le plus saint des hommes comme le plus abjecte désire être heureux et surtout l’être le plus longtemps possible. De tout temps, mais surtout aujourd’hui, nombreux sont ceux qui croient pouvoir l’obtenir en accumulant les plaisirs : plaisirs du corps, plaisirs des possessions matérielles, plaisirs des divertissements, etc. Pourtant, malgré cette convoitise rarement assouvie, le bonheur ne semble pas être au rendez-vous (à preuve, cet engouement pour le suicide assisté). À côté des accros du sexe, du jeu ou de la drogue, se trouvent également ces personnes résignées à vieillir devant leur écran de télévision, sans aucun souci du pauvre Lazare qui gît à leur porte. Rien de bien inspirant !
Toute autre est la vie de cette foule de petites gens, moins visible certes mais bien présente dans la société. À l’exemple des Apôtres, ces chrétiens ont su mettre leur ambition première dans le respect de la Volonté divine. Ce sont des personnes qui ont misé sur le Christ, sur sa parole et ses promesses de vie éternelle. Des gens qui, arrivés la fin de leur vie, peuvent se retourner pour la contempler avec une certaine fierté ; des personnes qui ont fait confiance à Dieu et qui, après avoir eu la sagesse de semer (souvent dans les difficultés et les pleurs), récoltent maintenant dans la joie.
En ce Carême qui approche, l’occasion nous sera donnée de réexaminer notre choix de vie. Est-ce que j’existe pour moi seul ou pour les autres ? Suis-je attaché aux plaisirs matériels ou au bonheur spirituel ? Ai-je la patience de semer ? Ai-je, comme saint Paul dans sa prison, assez de foi pour discerner la main de Dieu derrière mes difficultés et conserver un bon moral ? Autant de questions pour qui cherche le vrai bonheur. Si quaeritis, quaerite!, aimait dire le prophète Isaïe : si vous cherchez, alors cherchez vraiment !
Merci 🙏🏻
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Merci pour ce bel article. L’action de Dieu dans nos vies est inattendue. Qui semble perdant connaît peut-être une joie plus profonde et plus durable que celui qui serait uniquement soucieux de son bien-être et de ses plaisirs, dans une course sans fin. Le bonheur de Dieu est de donner et de se donner, et sans doute aussi le nôtre, car nous avons été créés à Son image. Que le Carême soit pour nous l’occasion d’aimer de l’Amour même de Dieu, de cet Amour purifié qui est pure gratuité.
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