Voici les huit dernières questions concernant le sixième commandement de Dieu, telles que présentées dans le Compendium du Catéchisme de l’Église catholique. Ces dernières questions traitent de l’amour conjugal dans les familles catholiques :
495. Quels sont les biens de l’amour conjugal auquel est ordonnée la sexualité?
Les biens de l’amour conjugal qui, pour les baptisés, est sanctifiée par le sacrement du mariage sont : l’unité, la fidélité, l’indissolubilité et l’ouverture à la fécondité.
496. Quelle signification a l’acte conjugal ?
L’acte conjugal a une double signification : unitive (la donation réciproque des époux) et procréatrice (l’ouverture à la transmission de la vie). Nul ne doit briser le lien indissociable que Dieu a voulu entre les deux significations de l’acte conjugal, en excluant l’une ou l’autre d’entre elles.
497. Quand la régulation des naissances est-elle morale ?
La régulation des naissances, qui représente un des aspects de la paternité et de la maternité responsables, est objectivement conforme à la morale quand elle se vit entre les époux sans contrainte extérieure, ni par égoïsme, mais pour des motifs sérieux et par des méthodes conformes aux critères objectifs de moralité, à savoir par la continence périodique et le recours aux périodes infécondes.
498. Quels sont les moyens de régulation des naissances qui sont immoraux ?
Est intrinsèquement immorale toute action, comme par exemple, la stérilisation directe ou la contraception, qui, en prévision de l’acte conjugal ou dans sa réalisation ou encore dans ses conséquences naturelles, se propose, comme but et comme moyen, d’empêcher la procréation.
499. Pourquoi l’insémination et la fécondation artificielles sont-elles immorales ?
Elles sont immorales parce qu’elles dissocient la procréation de l’acte par lequel les époux se donnent l’un à l’autre, instaurant de ce fait une domination de la technique sur l’origine et la destinée de la personne humaine. En outre, l’insémination et la fécondation hétérologues, par le recours à des techniques qui font intervenir une personne étrangère au couple, lèsent le droit de l’enfant à naître d’un père et d’une mère connus de lui et liés entre eux pas le mariage et ayant le droit exclusif de ne devenir parent que l’un par l’autre.
500. Comment doit-on considérer un enfant ?
L’enfant est un don de Dieu, le don le plus excellent du mariage. Il n’existe pas un droit d’avoir des enfants (l’enfant dû à tout prix). Il existe au contraire le droit pour l’enfant d’être le fruit de l’acte conjugal de ses parents ainsi que le droit d’être respecté comme personne dès le moment de sa conception.
501. Que peuvent faire les époux, lorsqu’ils n’ont pas d’enfants ?
Si le don de l’enfant ne leur a pas été fait, les époux , après avoir épuisé les recours légitimes de la médecine, peuvent marquer leur générosité par l’accueil ou par l’adoption, ou encore par l’accomplissement de services exigeants à l’égard d’autrui. Ils réalisent ainsi une précieuse fécondité spirituelle.
502. Quelles sont les offenses à la dignité du mariage ?
Ce sont : l’adultère, le divorce, la polygamie, l’inceste, l’union libre (cohabitation, concubinage), l’acte sexuel avant le mariage ou en dehors du mariage.