Tu les sauvais, mais ils ne t’ont pas vu.
Qu’était pour eux le fils du charpentier ?
Sur la colline ils t’ont abandonné,
toi, Dieu vivant, qu’ils n’ont pas reconnu.
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Ils n’ont su voir qu’un homme rejeté,
ils ont moqué le faux prophète mort,
ils ont plongé la lance dans ton corps,
ils n’ont pas vu l’espoir qui se levait.
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Ils n’ont pas vu le signe sur ta main,
la main crispée du Maître et créateur
qui bénissait le monde des pécheurs;
ils n’ont pas vu mourir le Saint des saints.
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Vienne le jour de toute Vérité
où nous aurons enfin les yeux ouverts
sur cette grâce et cet amour offerts.
Vienne le jour du Christ en majesté !
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(G. de Lioncourt)
Merci infiniment pour ce beau poème qui dit l’essentiel. Que ce jour est beau, car jour du plus grand Amour qui fut jamais ! Jour où le Roi de l’Univers, de qui toute créature tient la vie, a accompli le geste d’ultime humiliation, où se faisant chair de notre glaise, Il consentit à l’opprobre de la Croix, conspué par ceux-là même qu’Il avait créés et comblés de ses bienfaits, du miracle de la vie ! A quel prix avons-nous été rachetés, restaurés en l’union divine, pour connaître un jour le Bonheur sans fin !
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