Véritablement homme, véritablement Dieu.

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Malgré les différents aspects de la foi en Dieu qui peuvent nous unir aux Juifs et aux Musulmans, il en est un qui  demeure un obstacle insurmontable: la DIVINITÉ de Jésus! N’ayant pas reçu le don de la foi chrétienne, ces croyants ne peuvent intuitionner (comme nous) ce beau mystère d’un Dieu en trois Personnes ni celui de l’union ineffable des deux natures, divine et humaine, en la personne de Jésus. «Véritablement homme, véritablement Dieu»  …  laissons cet expert en la matière, que fut au 5e siècle le pape saint Léon, nous introduire un tant soit peu à ce mystère fondamental:

«La petitesse a été assumée par la majesté, la faiblesse par la force, l’asservissement à la mort par l’immortalité; et  pour payer la dette de notre condition humaine, la nature inaltérable s’est unie à la nature exposée à la souffrance. C’est ainsi que, pour mieux nous guérir, le seul médiateur entre Dieu et les hommes, l’homme Jésus Christ devait d’un côté, pouvoir mourir et, de l’autre, ne pas pouvoir mourir. C’est donc dans la nature intégrale et complète d’un vrai homme que le vrai Dieu est né, tout entier dans ce qui lui appartient, tout entier dans ce qui nous appartient. (…) Les défauts que le démon trompeur a introduit dans l’homme, et que l’homme trompé a contractés n’ont aucunement marqué le Sauveur. Aussi, bien qu’il ait accepté de partager nos faiblesses humaines, n’a-t-il pas participé à nos fautes. Il a pris la condition de l’esclave sans la souillure du péché; il a rehaussé l’humanité sans abaisser la divinité. (…)

En effet, le même qui est vrai Dieu est aussi vrai homme, et il n’y a aucun mensonge dans cette unité, puisque la bassesse de l’homme et la hauteur de la divinité se sont unies dans cet échange. De même que Dieu n’est pas altéré par sa miséricorde, de même l’homme n’est pas anéanti par sa dignité. Chacune des deux natures agit en communion avec l’autre, mais selon ce qui lui est propre: le Verbe opère ce qui appartient au Verbe, et la chair exécute ce qui appartient à la chair. L’un brille par ses miracles, l’autre succombe aux outrages. Et de même que le Verbe ne perd pas son égalité avec la gloire du Père, de même la chair ne déserte pas la nature de notre race humaine. C’est un seul et même être, il faut le dire souvent, vraiment Fils de Dieu et vraiment fils d’homme. »

(Lettre de saint Léon le Grand à Flavien, PL 54, 763-767)

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