Saint Charbel Makhlouf (1828 – 1898)
Jeune étudiant à Rome en décembre 1965, il me fut donné d’assister à la béatification d’un obscur moine libanais le père Charbel Makhlouf. Ce moine-ermite, canonisé en 1977, m’a toujours suivi dans mon parcours de prêtre jusqu’à devenir le patron de mon ermitage urbain il y a quelques années.
Ordonné prêtre en 1859, le père Charbel a vécu pendant 16 ans au monastère de Saint-Maron à Annaya. En 1875, il intégrait un ermitage rattaché au dit-monastère et devait y vivre durant 23 ans dans la prière et l’adoration.
Adorer Dieu, c’est se présenter devant Lui avec une âme humble et j’oserais dire «toute abandonnée». L’adoration, c’est reconnaître que Dieu est tout et que nous ne sommes que sa petite créature … il nous faut alors faire table rase de tous nos désirs, amours et ambitions. C’est être à l’écoute, ouvert à l’admiration. Cet esprit d’adoration doit nous accompagner dans toutes nos démarches quotidiennes, nous poussant à discerner la présence de Dieu dans ses créatures et dans ses œuvres. C’est pourquoi les ermites se sont toujours réfugiés dans des lieux solitaires où la nature environnante pousse à la contemplation.
Saint Charbel faisait de même dans son ermitage perché au sommet d’une haute montagne. Il passait également de longues heures à la chapelle, devant le Saint-Sacrement. Tantôt agenouillé sur la pierre froide, tantôt prosterné de tout son long, il s’humiliait lui «pécheur» devant la grandeur de l’Amour miséricordieux du Père. Il est important, dans la prière, que le corps exprime les sentiments de l’âme … les prostrations ne sont pas à négliger!
Pour de plus amples renseignements sur la vie et l’après-vie de ce thaumaturge libanais, il suffit de cliquer sur les liens suivants et … bonne lecture! http://www.st-charbel.fr/portrait1.php et http://www.saintcharbel-annaya.com